Barbara Daeffler

En 2023 :

Trouver dans l’argile, les grès de préférence, la trace des êtres vivants avant l’Histoire et par le jeu des textures, des couleurs et le passage du feu, leur donner une présence mystérieuse.

Je suis passionnée par le monde sauvage, les bêtes, qui incarnent un certain récit des origines. Je recherche leur vraisemblance et leur mystère, cet état de l’âme qui nous relie à elles. Mes animaux de prédilection sont fascinants d’élégance et d’archaïsme, mal aimés ou menacés. Comme sortis du Temps du Mythe, ils évoquent le lointain passé d’une paléontologie imaginaire. Ils arborent fièrement des marques d’érosion, de fossilisation, de fissures sublimées à l’or, des tatouages colorés comme des coquetteries sacrées. Inspirés parfois de prophéties Lakotas, les bisons rendent hommage aux peuples de la terre. J’utilise le grès associé à la porcelaine, aux oxydes, à l’or cuit en 3ème feu et parfois cuit selon la technique du Raku, dans une recherche de contrastes, de tension entre imperfection et préciosité.

En 2022 :

Trouver dans l’argile, les grès de préférence, la trace des êtres vivants avant l’Histoire et par le jeu des textures, des couleurs et le passage du feu, leur donner une présence mystérieuse. Je suis passionnée par le monde sauvage, les bêtes, qui incarnent un certain récit des origines. Je recherche leur vraisemblance et leur mystère, cet état de l’âme qui nous relie à elles. Mes animaux de prédilection sont fascinants d’élégance et d’archaïsme, mal aimés ou menacés. Comme sortis du Temps du Mythe, ils évoquent le lointain passé d’une paléontologie imaginaire. Ils arborent fièrement des marques d’érosion, de fossilisation, tatouages colorés, comme des coquetteries sacrées. J’utilise le grès associé à la porcelaine et aux oxydes, parfois cuit selon la technique du Raku, dans une recherche de contrastes, de tension entre imperfection et préciosité. “Surgis du royaume des ombres où elles étaient enfouies depuis la nuit des temps, les créatures de Barbara Daeffler s’offrent au regard comme en un rêve éveillé, monstrueuses et fascinantes. Dans leur plus simple appareil, elles accrochent l’oeil comme un poinçon » Arnaud V.