Christèle Guérard

J’ai découvert la sculpture pendant mon séjour de 4 ans en Inde, à New Delhi en 1998. Elle m’a accompagnée jusqu’à Rennes après le Japon, l’Angleterre et le Brésil. C’est pourquoi je me définis aujourd’hui comme un sculpteur nomade. Mon inspiration s’est nourrie de la lecture des mondes qui m’entouraient et mon travail a évolué grâce aux techniques acquises auprès des maitres rencontrés. Depuis 2004, je me questionne sur la dimension de l’âme et sur sa possible représentation : comment matérialiser l’idée du passage d’un monde à l’autre ? Au Japon, l’âme « s’est incarnée » dans des formes pures et universelles tel que celles d’un oeuf ou d’un oiseau… Mon traité est toujours de simplifier la forme pour me rapprocher de l’épure.