Laurent Yvelin

De l’argile naît sous mes doigts une silhouette, celle de l’animal évoluant dans son milieu. L’être vivant se met peu à peu en mouvement, dans une expression gracieuse et délicate. Les traits sont ceux de l’animal réel, dont le regard nous dit tant sur la nécessité de les préserver. J’aime à apporter à l’élégance des animaux du Monde Marin les beautés fascinantes des craquelures de la cuissson raku, un art ancestral Japonais issu de la traditionnelle cérémonie du thé, qui par le choc thermique à l’ouverture du four en révèle tant leur puissance que leur fragilité.